[le concile démoniaque] script du film

Nuit d'encre sur Stormwind, une faible lumière se profile dans une auberge de bas étage...
Une ombre seul à peine eclairée par la lumière d'une faible bougie,...une lettre.

Seigneur Bronzebeard,

Sombres sont les jours qui m'ont amenés à dominer ma peur et à vous écrire, mais je me dois de le faire par respect pour ceux qui vivent et ignorent leur mort prochaine.
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un mal démoniaque plus terrible que le fléau, un mal ancien qui ressurgit aujourd'hui....Ils sont parmis nous...
La déesse s'est réveillé de son long sommeil et déjà il est trop tard...
De partout les démons surgissent, de partout les fidèles reviennent à la vie, ils sont déjà parmis nous...
Le culte est revenu, plus puissant que jamais, les meurtres et le chaos sont inéluctables, ils sont là!
Le concile démoniaque renaît de ses cendres, la haine et la mort l'accompagnent. De partout les serviteurs de Némesis accourent, de partout les acolytes se réunissent dans de terribles orgies cannibales...
Je les ai vues, moi pauvre nain que je suis, je les aies vu dévorer les âmes de leurs victimes se repaître de leur chair dans des festins macabres...
J'ai vu des armées plus monstrueuses que la légion ardente, des mercenaires qui n'ont d'hommes que le nom parcourir les caveaux et les cryptes, répondant à l'appel des seigneurs démoniaques...
Il est déjà trop tard, ils sont parmis nous, ils sont nos voisins, nos amis...nos frères...
Je ne veux pas voir ce monde basculer dans la mort et la ruine, comme il l'a été avec le fléau..
Mais pour moi il est déjà trop tard... ils savent...Puisse ma mort vous permettre de stopper cette folie.

Nuit d'encre dans les marécages, une ombre court aveuglément, il trébuche, tombe dans l'eau boueuse, et se relève, il court comme un fou... Le bruit d'une lame qui vole, le cri du nain fauché en plein vol...
L'assassin se penchant sur le cadavre à moitié noyé dans la boue...Le souffle rauque du coursier démoniaque qui approche lentement...

"qu'ainsi meurt les traîtres..."